Pour vendre des produits et services, encore faut-il être bien positionné dans les résultats des moteurs de recherche. C’est là le cœur de mission d’un consultant SEO. Ce métier vous attire ? Avant de vous lancer, vérifiez que vous possédez bien les compétences nécessaires pour réussir. Il ne vous restera plus ensuite qu’à réaliser une étude de marché, sélectionner votre local et choisir votre structure juridique. Le guide pour devenir consultant en référencement !
SOMMAIRE :
- Vérifiez que vous possédez les prérequis pour devenir consultant en référencement naturel
- Indépendant ou salarié : choisissez un statut pour devenir consultant en référencement web
- Réalisez une étude de marché et un business plan
- Sélectionnez votre local commercial
- Choisissez votre structure juridique
Vérifiez que vous possédez les prérequis pour devenir consultant en référencement naturel
Puisque vous cherchez à devenir consultant en référencement, vous connaissez sans doute la différence entre le SEA et le SEO. Le search engine advertising repose sur le référencement payant des sites, le search engine optimization, sur leur référencement naturel.
Les missions du consultant
En tant que consultant SEO, vous devrez élaborer une stratégie pour permettre à vos clients de se positionner dans le top 3 des moteurs de recherche comme Google. Vous déterminerez les requêtes et mots clés à optimiser, mettrez en place une stratégie de backlinking, vérifierez que le site offre une bon expérience utilisateur, etc.
Un diplôme ou une formation ?
Alors, avez-vous besoin d’un diplôme pour devenir consultant SEO ? Pas forcément, puisque la profession n’est pas réglementée. Nombreux sont ceux à être autodidactes, cependant, le métier nécessite de nombreuses compétences. Il est donc recommandé de suivre une formation !
Les qualités nécessaires pour devenir consultant SEO
Pour devenir consultant SEO, il vous faut :
- Disposer de solides connaissances en informatique : vous vous appuierez sur de nombreux outils et logiciels pour mener vos missions à bien. Intégration sur le CMS du client, création ou refonte de sites Internet : autant de tâches qui demandent de bien maîtriser les NTIC !
- Être adaptable : les logiciels et les algorithmes de Google évoluent en permanence. Vous devez donc faire preuve d’adaptabilité pour mettre à jour vos compétences ;
- Avoir le sens du commerce : vous devez réussir à expliquer et vendre vos prestations aux clients, au tarif qui vous semble juste ;
- Savoir déléguer : parfois, vous ne disposez pas de toutes les compétences pour réussir une mission. Vous devrez peut-être faire appel à un rédacteur web, un intégrateur ou un développeur. Autant d’interlocuteurs qu’il vous faudra gérer !
Indépendant ou salarié : choisissez un statut pour devenir consultant en référencement web
Deux options s’offrent à vous pour devenir consultant en référencement naturel. Vous pouvez ainsi exercer votre activité en tant que salarié ou indépendant. Quels sont les avantages et les inconvénients de chaque formule ?
- Si vous êtes salarié : vous bénéficiez de la sécurité de l’emploi, du moins si vous décrochez un CDI. De la même manière, vous disposez d’une protection sociale étendue en cas d’arrêt maladie ou de chômage. Mais il existe quelques contraintes. À moins que votre employeur accepte le télétravail, vous devez travailler dans les locaux de l’entreprise, aux horaires qu’elle fixe. Votre salaire n’évoluera peut-être pas non plus autant que vous le souhaiteriez ;
- Si vous êtes indépendant : la plupart des tâches du consultant peuvent être réalisées à distance. Vous pouvez donc tout à faire envisager de vous installer à l’autre bout du monde, comme de nombreux nomades digitaux et gérer vos contrats de référencement à votre guise ! La liberté est aussi de mise avec les horaires : vous devrez seulement respecter la deadline convenue avec les clients… Que vous facturez comme vous l’entendez. En termes d’inconvénients, avant de prétendre à un taux moyen journalier, encore faut-il réussir à décrocher des clients. De plus, en tant qu’indépendant, vous bénéficierez d’une protection sociale moins complète, notamment pour les accidents de travail ou la retraite.
Réalisez une étude de marché et un business plan
La réalisation d'une étude de marché
Vous êtes décidé à vous lancer comme consultant en référencement naturel indépendant ? Il vous faut maintenant réaliser une étude de marché afin de déterminer la viabilité et la faisabilité de votre projet. À ce stade, vous devez recueillir des informations sur :
- La clientèle, ses besoins et ses moyens;
- L’état de la concurrence, ses forces et ses faiblesses et sa politique tarifaire;
- Les tendances du marché.
La réalisation d'un business plan
Autre document incontournable pour devenir consultant indépendant, le business plan sert à détailler les données financières de votre projet entrepreneurial. Vous présenterez ce document aux banques pour obtenir un financement. Doivent notamment y figurer :
- La présentation du projet ;
- Le prévisionnel financier ;
- Les besoins en trésorerie ;
- La stratégie de développement de l’entreprise ;
- Le retour sur investissement espéré, etc.
Sélectionnez votre local commercial
L’un des gros avantages de votre métier, c’est que vous n’êtes pas obligé de trouver un local commercial pour l’exercer. Néanmoins, avoir une vitrine peut aider à séduire une clientèle de passage, à condition de bien choisir son emplacement. En fonction de votre budget, vous pouvez soit acheter, soit louer votre local.
Autre option, le travail depuis votre domicile. Attention, votre bail d’habitation et le règlement de copropriété doivent vous y autoriser. Dans les villes de plus de 200 000 habitants et certains départements d’Île-de-France, il vous faudra peut-être également demander une autorisation à la mairie.
La pépinière d’entreprises ou le coworking space constituent également des solutions de choix pour exercer l’activité de consultant en référencement.
Choisissez votre structure juridique
Sur la question du statut juridique, vous avez aussi l’embarras du choix ! Vous vous déciderez en vous basant sur les avantages et inconvénients de chaque forme juridique.
La micro-entreprise
- Avantages : elle ne nécessite aucun formalisme de création, ce qui allège considérablement les coûts. Une simple déclaration d’activité en ligne suffit pour vous lancer. Les obligations comptables et fiscales sont aussi allégées. Vous devez seulement tenir à jour un registre des dépenses et recettes et déclarer votre chiffre d’affaires (CA) chaque mois ou trimestre.
- Inconvénients : vos patrimoine personnel et professionnel ne sont pas séparés. En clair, vous restez redevable de vos dettes sociales sur vos biens propres, sans limitation. De plus, vous ne pouvez pas facturer de TVA ni déduire vos charges de votre CA. Enfin, le CA est limité à 72 600 € pour conserver le bénéfice du régime de la micro-entreprise.
L’entreprise individuelle (EI)
- Avantages : pour plus de facilité, vous pouvez la soumettre au régime de la micro-entreprise. Sinon, vos bénéfices seront imposés par défaut à l’impôt sur le revenu, sur option à l’impôt sur les sociétés. Vous pouvez choisir de protéger votre patrimoine personnel en créant une entreprise individuelle à responsabilité limitée (EIRL).
- Inconvénients : vous devez enregistrer auprès d’un centre de formalités des entreprises (CFE). En tant que dirigeant, vous êtes considéré comme un travailleur non-salarié : vous ne disposez pas de couverture chômage en cas de pépin.
La société par actions simplifiée unipersonnelle (SASU)
- Avantages : cette forme sociale est prisée des entrepreneurs pour sa souplesse de fonctionnement. Vous pouvez l’organiser comme vous l’entendez en modulant les statuts. Elle ne nécessite aucun capital social minimum. Les bénéfices peuvent être imposés à l’IR ou à l’IS. En tant que Président, vous êtes considéré comme assimilé-salarié.
- Inconvénients : le formalisme de constitution est assez lourd et coûteux. Vous devez en effet rédiger des statuts, publier une annonce légale, remplir un formulaire de création…
L’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL)
Les avantages et inconvénients de l’EURL sont similaires à ceux de la SASU, sauf deux différences notables :
- La rédaction des statuts est encadrée par la loi et offre donc bien moins de souplesse ;
- Le gérant associé unique est considéré comme un travailleur non salarié (TNS).
Si votre petite affaire marche bien et que vous souhaitez vous associer, vous pourrez ensuite opter pour une SARL ou une SAS.
Pour vous aider à choisir votre statut ou à créer votre entreprise de consultant en référencement, vous pouvez vous appuyer sur l’équipe d’experts de Captain Contrat.