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Devenir homme à tout faire : tout pour se lancer en 2025

Pierre-Florian Dumez
Écrit par Pierre-Florian Dumez . Juriste de formation. Diplômé d’un Master II en droit économique
Relu par Sofia El Allaki.
icon L'essentiel de l'article L'essentiel de l'article
  • Devenir homme à tout faire ne nécessite aucun diplôme, mais une vraie polyvalence : petits travaux, réparations simples, entretien courant… 
  • Le statut d’auto-entrepreneur reste la voie la plus simple pour démarrer, même si l’EI, l’EURL ou la SASU offrent plus de souplesse pour développer l’activité.
  • Le budget de lancement reste accessible : 300 à 1 500 € pour les outils essentiels, les consommables, une assurance professionnelle et éventuellement un véhicule adapté.
  • Attention : certaines interventions restent interdites sans qualification (électricité, plomberie complexe, gros œuvre).
 

 

Qu’est-ce qu’un homme à tout faire ?

 

Définition et rôle du professionnel multiservice

 

L’homme à tout faire réalise les petits travaux du quotidien :

  • réparations simples,
  • montage de meubles,
  • entretien intérieur ou extérieur,
  • petites interventions ponctuelles. 

Son rôle est d’apporter une solution rapide, pratique et accessible aux particuliers comme aux professionnels qui n’ont ni le temps ni les compétences pour ces tâches.

 

La polyvalence : la clé du métier d’homme toutes mains

 

Ce métier repose avant tout sur la polyvalence. Le professionnel multiservice doit savoir toucher à tout : bricolage léger, petites finitions, dépannage simple, entretien courant. 

Plus son champ de compétences est large, plus son activité est attractive.

 

Pourquoi devenir homme à tout faire ?

 

L’indépendance et la flexibilité du statut d’auto-entrepreneur

 

Devenir homme à tout faire, c’est choisir une activité très libre : vous fixez vos tarifs, vos horaires et le type de missions que vous acceptez. 

La micro-entreprise facilite un lancement rapide, avec peu de charges fixes et une gestion administrative allégée, idéal pour tester son activité avant d’aller plus loin.

 

Une demande croissante pour les services de proximité

 

Entre manque de temps, vieillissement de la population et besoin d’aide ponctuelle, les particuliers recherchent des intervenants fiables pour les petits travaux. Le marché du multiservice est en plein essor, avec une clientèle qui se fidélise rapidement si la qualité est au rendez-vous.

 

Qui peut devenir homme à tout faire ?

 

Les compétences techniques nécessaires

 

Un homme à tout faire doit maîtriser les bases du petit bricolage. Parmi les compétences les plus utiles :

  • montage et démontage de meubles ;
  • fixation d’étagères, tringles, cadres ;
  • petits travaux de réparation (serrures, joints, poignées) ;
  • entretien intérieur/extérieur ;
  • notions de plomberie ou d’électricité non réglementées ;
  • bonne utilisation des outils courants (perceuse, niveau, scie, outillage manuel).

 

Les qualités personnelles indispensables

 

Autonomie, organisation et fiabilité sont essentielles. Le relationnel compte tout autant : rassurer, expliquer et être clair sur le déroulé d’une intervention sont des qualités qui fidélisent rapidement la clientèle.

 

Les formations et diplômes utiles (ou non requis)

 

Aucun diplôme n’est obligatoire. Toutefois, des formations courtes en bricolage, sécurité, électricité ou plomberie légère, ainsi que des CAP techniques (maintenance, menuiserie, électricité), permettent de gagner en légitimité et en efficacité dès le départ.

 

Quel statut juridique choisir pour exercer en tant qu’homme à tout faire ?

 

Le statut d’auto-entrepreneur : simple et idéal pour démarrer

 

La micro-entreprise reste le choix le plus courant : démarches rapides, comptabilité légère et charges proportionnelles au chiffre d’affaires. C’est parfait pour tester son activité et construire une première clientèle.

 

Le mot de l’expert
Toutefois, ayez en tête ses limites : impossibilité de déduire ses frais réels (matériel, véhicule, outillage) et plafond de chiffre d’affaires à respecter.

 

Les autres options : EI, EURL, SASU

 

Si votre activité se développe, un statut plus structurant peut devenir pertinent :

  • EI : simplicité administrative + déduction des frais réels.
  • EURL : protection juridique renforcée, cadre sécurisé pour travailler seul.
  • SASU : très flexible, crédible auprès des clients, idéale si vous envisagez d’embaucher ou de proposer des prestations variées.

 

On vous guide :
Vous hésitez entre micro-entreprise, EI, EURL ou SASU ? Nos juristes vous aident à choisir le statut le plus adapté à votre activité multiservice et à vos objectifs de développement.

 

Le statut SAP (Services à la Personne)

 

S’enregistrer en SAP permet aux clients de bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 % sur certaines prestations… mais uniquement sur les activités autorisées (petit bricolage limité à 2h, jardinage léger, aide au quotidien).

Le SAP est un vrai levier commercial, mais impose un cadre strict et exclut tous les travaux techniques (électricité, plomberie, rénovations).

 

Les démarches pour devenir homme à tout faire auto-entrepreneur

 

Immatriculation et déclaration d’activité

 

La création se fait en ligne via le Guichet unique de l’INPI. Vous y déclarez votre activité de “services de petit bricolage” ou “multiservices”. L’immatriculation est simple et rapide.

 

L’obtention du numéro SIRET

 

Une fois votre dossier validé, vous recevez votre numéro SIRET, indispensable pour facturer vos clients et exercer légalement. Vous serez automatiquement rattaché à la Sécurité sociale des indépendants.

 

L’ouverture d’un compte bancaire dédié

 

Obligatoire si votre chiffre d’affaires dépasse 10 000 € deux années de suite, fortement recommandé dès le début : un compte séparé facilite la gestion, le suivi des dépenses et les justificatifs en cas de contrôle.

 

Quelles sont les prestations d'un homme à tout faire ?

 

Les travaux de petit bricolage

 

Un homme à tout faire intervient essentiellement sur des tâches simples, non soumises à qualification technique :

  • montage de meubles, étagères, tringles ;
  • fixation d’éléments (miroirs, cadres, supports TV) ;
  • petits travaux de plomberie (joint, siphon, chasse d’eau) ;
  • interventions électriques légères (changement d’ampoule, interrupteur) ;
  • peinture, retouches, décoration ;
  • réparations et entretien courant.

 

Les services à la personne

 

Dans le cadre du SAP, certaines prestations sont autorisées :

  • aide au domicile pour des tâches simples ;
  • entretien du logement ;
  • petit jardinage (désherbage, tonte, taille légère).

 

Le mot de l’expert
Le SAP permet aux clients de bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 %, ce qui peut booster votre activité.

 

Les limites et activités exclues

 

Certaines interventions sont strictement interdites sans qualification :

  • plomberie ou électricité “de niveau professionnel” ;
  • travaux impactant la structure d’un logement ;
  • gros œuvre, rénovation complète, diagnostics ;
  • interventions dangereuses (hauteur, toiture).

En clair : vous devez rester dans le petit bricolage, sans toucher aux installations techniques.

 

Comment fixer ses tarifs en tant qu’homme à tout faire ?

 

Calculer ses coûts

 

Avant de définir un tarif, vous devez connaître vos charges :

  • achat et entretien du matériel ;
  • déplacements ;
  • assurances ;
  • charges sociales liées à votre statut.

 

À noter :
Un tarif trop bas ne couvre pas ces frais ; un tarif trop haut freine la demande. L’équilibre est essentiel.

 

Analyser le marché et la concurrence

 

Observez les prix pratiqués autour de vous : les prestations multiservices se situent souvent entre 25 € et 45 € de l’heure, selon la zone géographique, la technicité et l’expérience. Les forfaits (déplacement + 1 h) sont aussi très utilisés.

 

Déterminer un taux horaire ou un forfait

 

Deux approches sont possibles :

  • le taux horaire, pour les interventions rapides et variées ;
  • les forfaits, pour les prestations récurrentes (montage de meubles, installation de luminaires, peinture d’une petite pièce).


Les forfaits rassurent le client et facilitent l’estimation des revenus.

 

Quelles sont les assurances et obligations légales pour un homme à tout faire ?

 

L’assurance responsabilité civile professionnelle (RC Pro)

 

Elle n’est pas toujours obligatoire, mais fortement recommandée : elle couvre les dommages causés chez un client (objet cassé, fuite après intervention, erreur de manipulation). 

Dans un métier manuel, c’est une sécurité indispensable pour vous… et un argument rassurant pour vos clients.

 

Les autres assurances à considérer

 

Selon votre activité, vous pouvez envisager :

  • une assurance multirisque professionnelle, pour protéger votre matériel et votre véhicule ;
  • une protection juridique, utile en cas de litige ;
  • une assurance accidents du travail volontaire, si vous travaillez seul et manipulez des outils.

 

Les obligations fiscales et sociales

 

En micro-entreprise, vous déclarez votre chiffre d’affaires chaque mois ou trimestre, et vos cotisations sont calculées en pourcentage direct. Vous devez également :

  • conserver vos factures et devis ;
  • déclarer vos revenus aux impôts ;
  • respecter les limites légales du SAP si vous y êtes inscrit.

 

Une gestion simple, mais rigoureuse garantit la pérennité de votre activité.

 

Comment trouver ses premiers clients ?

 

Créer un site vitrine et optimiser sa présence en ligne

 

Un simple site internet avec vos prestations, vos tarifs indicatifs et un formulaire de contact suffit pour débuter. Ajoutez un Google Business Profile : photos, avis clients, zone d’intervention… Un bon référencement local permet d’apparaître dans les recherches “homme à tout faire + ville”.

 

Utiliser les plateformes et les réseaux sociaux

 

Les plateformes comme AlloVoisins, NeedHelp, Frizbiz ou même LeBonCoin permettent de décrocher rapidement les premières missions. Sur Facebook ou Instagram, publiez des avant/après, des astuces, des retours clients : la preuve sociale renforce votre crédibilité.

 

Le bouche-à-oreille et le réseau local

 

Dans ce métier, rien n’est plus puissant que la recommandation. Parlez-en à vos voisins, commerçants, artisans locaux et clients satisfaits. Laissez des cartes de visite, proposez un forfait découverte. Le réseau local peut suffire à remplir votre planning en quelques semaines.

 

FAQ


  • Non. Aucune formation n’est obligatoire. Vous pouvez exercer sans diplôme, à condition de rester sur des prestations de petit bricolage. Des formations courtes en bricolage, électricité ou plomberie légère peuvent toutefois aider à gagner en professionnalisme.


  • Un auto-entrepreneur multiservice gagne généralement 1 800 € à 3 000 € par mois, selon sa zone géographique, ses tarifs et son volume de missions. Avec une clientèle régulière, certains atteignent 40 000 à 50 000 € de chiffre d’affaires annuel.


  • Oui, mais pas dans le cadre du statut SAP. Le SAP limite le “petit bricolage” à 2 heures maximum par intervention. Hors SAP, vous pouvez proposer des prestations plus longues, tant qu’elles restent dans le scope du petit bricolage non réglementé.

Juriste de formation, Pierre-Florian est diplômé d’un Master II en droit économique de l'Université d'Aix-Marseille. À la fin de ses études, il crée une start-up spécialisée dans la mise en conformité des entreprises au règlement général sur la protection des données (RGPD). Aujourd'hui, il est responsable contenu.
Relu par Sofia El Allaki. Diplômée en droit
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