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Devenir jardinier : le guide complet pour réussir votre projet

Pierre-Florian Dumez
Écrit par Pierre-Florian Dumez . Juriste de formation. Diplômé d’un Master II en droit économique
Relu par Sofia El Allaki.
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  • Pour devenir jardinier, aucune formation n’est obligatoire, mais un CAP ou un Bac Pro horticole facilite l’insertion professionnelle.
  • Le budget de départ varie entre 2 000 € et 8 000 € pour un indépendant : outils professionnels, équipement de sécurité, véhicule utilitaire et assurances.
  • Des frais complémentaires sont à anticiper : carburant, entretien du matériel, communication locale, formations obligatoires pour certains travaux.
  • Les statuts les plus choisis sont la micro-entreprise et l’entreprise individuelle ; l’EURL ou la SASU sont adaptées pour développer une activité plus structurée.

 

Qu’est-ce qu’un jardinier ?

 

Le jardinier est celui qui donne vie aux espaces verts et les maintient en bon état toute l’année. Son rôle ne se limite pas à l’entretien : il observe, comprend le comportement des plantes et adapte ses gestes au rythme des saisons. 

Jardins privés, parcs publics, entreprises, copropriétés… Il intervient partout où l’on souhaite un espace agréable, sain et soigné. C’est un métier concret, de terrain, qui mêle technique, sens pratique et vrai goût du végétal.

 

Quelles sont les missions d’un jardinier ?

 

Son quotidien dépend du lieu et de la saison, mais l’idée reste la même : créer un cadre naturel équilibré. Il prépare les sols, plante, tond, taille, désherbe, arrose, fertilise, protège les végétaux et surveille leur état. 

Il peut aussi diagnostiquer des maladies, proposer des aménagements ou conseiller un client sur l’entretien futur.

 

Quelles sont les qualités et compétences indispensables pour être un bon jardinier ?

 

Les qualités personnelles recherchées

 

Le métier de jardinier demande un vrai sens du vivant. Il est aussi indispensable d'avoir :

  • une bonne capacité d’observation,
  • l’envie de comprendre comment un jardin évolue,
  • et la patience nécessaire pour travailler au rythme des saisons.

 

Certaines qualités font vraiment la différence : la régularité, la minutie, mais aussi la capacité à s’adapter aux conditions météo ou aux demandes des clients. 

 

À noter :
Et comme le jardinier intervient souvent chez des particuliers, le relationnel a toute son importance : expliquer, rassurer, conseiller… fait partie du métier.

 

Les compétences techniques et savoir-faire

 

L'aspect technique est tout aussi central. Un jardinier professionnel doit maîtriser :

  • les bases de la botanique : types de sols, besoins des plantes, périodes de taille ou de plantation ;
  • les gestes d’entretien : tonte, désherbage, taille, entretien des massifs ;
  • l’utilisation du matériel : tondeuses, taille-haies, outils thermiques ou électriques ;
  • les règles de sécurité, notamment pour la manipulation d’outils motorisés ;
  • et, dans certains postes, l’arrosage automatique ou le diagnostic de maladies.


Ces compétences permettent de travailler vite, proprement, et surtout sans mettre en danger le végétal ou l’utilisateur.

 

Devenir jardinier : les voies de formation possibles

 

Les formations diplômantes (CAP, Bac Pro, BTSA)

 

Pour ceux qui veulent une base solide, plusieurs diplômes mènent directement au métier :

  • CAP Agricole Jardinier Paysagiste : apprentissage des techniques d’entretien, de plantation et de sécurité.
  • Bac Pro Aménagements Paysagers : idéal pour travailler sur des chantiers plus complexes et apprendre la gestion d’un espace vert.
  • BTSA Aménagements Paysagers : niveau supérieur, adapté à ceux qui visent des postes techniques, la conduite de projets ou le travail en bureau d’études.


Ces formations offrent une vraie crédibilité auprès des employeurs.

 

Les certifications et formations professionnelles courtes

 

Pour une reconversion ou une montée en compétences, les formations courtes sont très efficaces : reconnaissance des végétaux, taille ornementale, utilisation d’outils motorisés, techniques d’entretien écologique…

Elles permettent de devenir opérationnel rapidement, sans passer par un cursus long.

 

Peut-on devenir jardinier sans diplôme ?

 

Oui, le métier reste accessible. Beaucoup apprennent directement sur le terrain, en intégrant une entreprise d’espaces verts comme ouvrier. Avec de la pratique, de la rigueur et un bon sens du végétal, il est tout à fait possible d’évoluer sans diplôme.

 

Le marché du travail pour les jardiniers : où trouver un emploi ?

 

Les différents types d’employeurs

 

Un jardinier peut exercer auprès de plusieurs types d’acteurs :

  • Les collectivités territoriales : entretien des parcs, voiries végétalisées, jardins publics.
  • Les entreprises privées d’espaces verts : création, aménagement, entretien pour des clients variés.
  • Les particuliers : un marché important, notamment pour l’entretien régulier ou les travaux saisonniers.
  • Les syndics et résidences : gestion des espaces communs extérieurs.


Chaque structure offre un environnement de travail différent, du cadre très organisé à l’activité plus polyvalente sur le terrain.

 

Les perspectives d’emploi et les régions qui recrutent

 

La demande reste forte partout en France, portée par l’essor des espaces verts et les besoins d’entretien régulier. Les régions Ouest et Sud recrutent particulièrement, grâce à leur climat et à la densité de jardins privés.

C’est un métier où l’emploi se maintient toute l’année, avec des pics au printemps et à l’automne.

 

Le mot de l’expert
Le jardinage chez les particuliers peut relever des services à la personne, permettant à vos clients de profiter d’un crédit d’impôt de 50 %. Un atout précieux pour développer votre clientèle.

 

Devenir jardinier indépendant : créer votre propre entreprise

 

Les statuts juridiques pour s’installer

 

Pour exercer en indépendant, plusieurs statuts sont possibles :

  • Micro-entreprise : parfaite pour débuter, formalités simples et charges proportionnelles au chiffre d’affaires.
  • Entreprise individuelle (EI) : idéale si vous souhaitez déduire vos frais réels (carburant, matériel, assurances).
  • EURL ou SASU : des structures plus protectrices et adaptées aux projets ambitieux (embauche, parc matériel important).

 

On vous guide :
Faites-vous accompagner par nos juristes : un bon choix de statut vous évite des charges inutiles et sécurise votre activité dès le départ.

 

Les démarches administratives et réglementaires

 

L’immatriculation se fait sur le Guichet unique de l’INPI : déclaration d’activité, choix du régime fiscal, obtention du SIRET.

Si vous intervenez chez des particuliers, vous pouvez déclarer l’activité en services à la personne, permettant à vos clients de bénéficier d’un crédit d’impôt de 50 %.

 

Quel matériel et investissement de départ prévoir ?

 

Comptez entre 1 500 € et 5 000 € pour démarrer : tondeuse, taille-haies, outils manuels, souffleur, remorque, EPI.

Ajoutez un petit budget communication (flyers, site simple, marquage du véhicule) pour vous faire connaître rapidement.

 

Quel est le salaire d’un jardinier ?

 

La rémunération en tant que salarié

 

Un jardinier débutant gagne généralement entre 1 700 € et 1 900 € brut par mois

La rémunération progresse avec l’expérience, la polyvalence et la maîtrise des machines professionnelles : un jardinier confirmé peut atteindre 2 100 à 2 400 € brut, davantage s’il travaille dans une collectivité ou en entreprise d’espaces verts avec des responsabilités d’équipe.

 

Les revenus potentiels en tant qu’indépendant

 

En activité indépendante, les revenus varient selon la saison, la spécialisation (élagage, création paysagère, entretien) et la clientèle. Un jardinier à son compte facture généralement 30 à 50 € de l’heure, et peut atteindre 2 500 à 4 000 € par mois une fois son portefeuille clients stabilisé. 

 

Les évolutions de carrière possibles dans le métier de jardinier

 

Se spécialiser (élagage, paysagisme, production végétale)

 

Avec l’expérience, un jardinier peut se tourner vers des spécialités plus techniques, comme :

  • l’élagage, qui demande des compétences de grimpe et offre une rémunération plus élevée ;
  • le paysagisme, orienté création et aménagement d’espaces extérieurs ;
  • la production végétale, pour travailler en serre ou en pépinière.


Ces expertises nécessitent souvent une formation complémentaire, mais ouvrent la porte à des missions plus qualifiées et à une meilleure valorisation du travail.

 

Devenir chef d’équipe ou entrepreneur

 

Les professionnels autonomes et organisés peuvent évoluer vers un rôle de chef d’équipe, chargé de coordonner les chantiers et de superviser les équipes.

D’autres choisissent de devenir entrepreneurs, en créant leur propre structure d’entretien ou de création paysagère. C’est une progression naturelle pour ceux qui souhaitent gérer leurs clients, leurs tarifs et leur développement.

 

Les avantages et les inconvénients du métier de jardinier

 

Les aspects positifs du métier

 

Le jardinage séduit par son travail en plein air, le contact direct avec la nature et la variété des chantiers. Beaucoup apprécient la dimension concrète du métier : on voit immédiatement le résultat de son travail.

Le relationnel est également important : particuliers, entreprises, collectivités… le jardinier intervient auprès de publics variés, avec des missions qui changent au fil des saisons. Pour les indépendants, la liberté d’organisation est un vrai atout.

 

Les défis à relever

 

Le métier reste exigeant physiquement : port de charges, travail accroupi, intempéries. Les saisons influencent fortement le rythme, avec des périodes très intenses au printemps et à l’automne.

En indépendant, il faut aussi gérer la partie administrative, la prospection et la fidélisation des clients, en plus de la réalisation des chantiers.

 

FAQ


  • Un jardinier indépendant gagne en moyenne 2 000 à 3 500 € par mois. Ses revenus dépendent du nombre de clients, de la saison et des services proposés (élagage, création, entretien).


  • Les premiers clients viennent surtout du bouche-à-oreille, d’un Google My Business, des plateformes de services et de partenariats locaux (artisans, agences immobilières, syndics).


  • Les principaux risques sont les coupures, chutes, manutentions lourdes, intempéries et, pour les élagueurs, le travail en hauteur. Le port d’EPI et une assurance professionnelle sont indispensables.

Juriste de formation, Pierre-Florian est diplômé d’un Master II en droit économique de l'Université d'Aix-Marseille. À la fin de ses études, il crée une start-up spécialisée dans la mise en conformité des entreprises au règlement général sur la protection des données (RGPD). Aujourd'hui, il est responsable contenu.
Relu par Sofia El Allaki. Diplômée en droit
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