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Comment devenir correcteur ou relecteur ?

Maxime Wagner
Écrit par Maxime Wagner Cofondateur de Captain Contrat et diplômé de Centrale Lille et de l'ESSEC

Votre orthographe est parfaite et vous maîtrisez la langue française sur le bout des doigts ? Le métier de correcteur ou de relecteur est sans doute fait pour vous. Si vous voulez devenir correcteur, voici quelques conseils pour vous lancer en tant que prestataire indépendant.

 

 

Qu’est-ce que le métier de relecteur-correcteur ?


Le relecteur-correcteur traque les fautes d’orthographe, de grammaire et de syntaxe dans les textes qui lui sont soumis. C’est une profession appartenant au secteur des métiers du livre et de l’édition, que l’on rencontre traditionnellement dans la presse et chez les éditeurs. Néanmoins, les maisons d’édition proposent de moins en moins de postes et font appel à des relecteurs-correcteurs freelance. Ce ne sont pas les seuls à solliciter les services des correcteurs de copies à distance, et parmi ceux qui en ont le plus besoin on retrouve :

  • Les rédacteurs web, les écrivains ou les agences de communication pour des demandes de corrections avant publication ;
  • Les particuliers ou les professionnels souhaitant avoir des textes irréprochables ;
  • Les établissements d’enseignement.


La mission du correcteur consiste à relire le texte pour corriger les fautes et les coquilles. Il vérifie aussi la ponctuation et le respect des règles typographiques afin que le document soit conforme aux standards de l’imprimerie. Il peut contrôler la cohérence de la mise en page et l’harmonisation des titres, du sommaire, des numéros de page, etc.


En général, le correcteur de textes n’effectue pas de reformulation, mais il peut signaler des tournures maladroites, des longueurs ou des incohérences. Ensuite, ce sera à l’auteur de faire les modifications. Certaines prestations peuvent néanmoins inclure de la réécriture. Le correcteur travaille alors sur la forme et sur le fond. Dans tous les cas, il doit s’assurer de la pertinence du texte et vérifier la véracité des informations.


Le code APE de correcteur-relecteur est le 82.19Z : « Photocopie, préparation de documents et autres activités spécialisées de soutien de bureau ». Pour les travaux de correction, il existe un tarif établi par le Syndicat national de l’édition, d’environ 15 € de l’heure. En moyenne, un correcteur professionnel corrige entre 8 000 et 18 000 signes à l’heure, en fonction du stade d’avancement du texte. Les travaux de réécriture et de reformulation sont facturés plus cher.


Quelle formation faut-il suivre pour devenir correcteur ?


Il ne suffit pas de connaître son Bescherelle par cœur pour faire ce métier. Une formation de correcteur orthographique est conseillée. Après le bac, plusieurs options s’offrent à vous, vous pouvez intégrer :

  • un BTS,
  • un DUT ;
  • ou un DU spécialisé dans les métiers de l’édition ou de la communication.


Après des études généralistes, vous pouvez aussi choisir une licence professionnelle ou des masters dédiés aux métiers du livre.

Des formations privées existent également, parmi lesquelles :

  • le Centre d’écriture et de communication ;
  • l’Emi-CFD (école des métiers de l’information) à Paris ;
  • Le centre de formation et de perfectionnement des journalistes ;
  • Ou encore le Syndicat national de l’édition avec son propre centre de formation.


Ces écoles sont accessibles post-bac. Certaines proposent leurs enseignements en formation continue, à distance ou en cours du soir.


Quelles sont les compétences requises pour être correcteur ?


Le métier de relecteur-correcteur freelance demande un grand sens de l’organisation et de la rigueur pour gérer tous les clients, mais aussi pour s’y retrouver entre les différentes versions de textes. Pour cette raison, vous devez être à l’aise avec les logiciels de traitement de texte.


Évidemment, la maîtrise de la langue française est incontournable, mais vous devez aussi connaître parfaitement les règles typographiques. Une excellente culture générale est nécessaire pour pouvoir intervenir sur le fond et soulever des incohérences ou des invraisemblances dans les textes qui vous sont soumis.


Le correcteur-relecteur doit avoir des qualités humaines pour mener à bien ses corrections : il devra faire preuve de discrétion quant aux textes qui lui sont confiés et être diplomate pour que l’auteur du texte ne prenne pas mal les corrections proposées. Il faut enfin accepter de travailler dans l’ombre, et cela demande une certaine humilité.


Comment se lancer comme correcteur-relecteur indépendant ?


Le métier de correcteur-relecteur n’est pas réglementé, vous pouvez donc vous installer comme correcteur freelance librement. Le salariat est assez peu répandu, les éditeurs et imprimeurs travaillant avec des prestataires indépendants rémunérés à la mission. Comme tout prestataire indépendant, vous aurez donc à gérer votre comptabilité et votre facturation. Vous aurez aussi à rédiger des devis et des contrats de prestation de services pour valider la collaboration avec vos clients. Le plus difficile sera sans doute de prouver votre valeur ajoutée, à l’heure où les correcteurs en ligne sont nombreux. Pour exercer vos talents de correcteur-relecteur, vous devrez donc créer une entreprise ou une société.


Devenir correcteur-relecteur en entreprise individuelle


L’entreprise individuelle est la plus souvent choisie pour démarrer, car elle est assez simple à mettre en place. La microentreprise (ex-statut d’autoentrepreneur) en est la forme allégée. Elle vous permet de facturer jusqu’à 72 600 € de chiffre d’affaires par an et d’être exonéré de TVA. En revanche, dans le statut de la micro entreprise, votre patrimoine personnel est confondu avec celui de l’entreprise et vous ne pouvez pas déduire vos charges réelles (comme l’achat d’un ordinateur ou de logiciels spécialisés). Il est donc important de garder cela à l'esprit si vous souhaitez explorer plus en avant comment créer une micro entreprise.


L’entreprise individuelle classique ou celle à responsabilité limitée (EIRL) peuvent aussi être des formes juridiques intéressantes, car elles n’ont pas de plafond de chiffre d’affaires. Vous pouvez facturer et récupérer la TVA, mais aussi déduire vos charges (par exemple, l’achat d’un ordinateur puissant ou de logiciels spécialisés). L’EIRL protège votre patrimoine personnel, à la différence de la version classique. Dans les deux cas, les bénéfices sont soumis à l’impôt sur le revenu. En termes de statut, vous êtes considéré comme travailleur non salarié et relevez donc du régime social des indépendants.


La création d’une entreprise individuelle est assez simple, puisqu’il suffit de remplir un formulaire P0 pour être immatriculé auprès de l’URSSAF, le correcteur étant considéré comme une profession libérale. Les obligations comptables sont réduites à la tenue d’un journal des recettes et dépenses pour la microentreprise. Pour l’entreprise individuelle classique et l’EIRL, il faudra tenir une véritable comptabilité d’engagement et de trésorerie.


Si vous avez besoin de conseils pour comprendre le régime fiscal, les plafonds de chiffre d’affaires et la franchise de TVA, Captain Contrat vous propose de prendre en charge les démarches de création de votre entreprise.


Exercer comme correcteur-relecteur en société unipersonnelle


Vous pouvez aussi créer une société unipersonnelle nécessitant des démarches plus lourdes comme :

  • la rédaction des statuts ;
  • le dépôt de capital ;
  • l’immatriculation…


L’avantage, c’est que votre couverture sociale est en général meilleure qu’avec les entreprises individuelles et votre patrimoine mieux protégé. En effet, la responsabilité du dirigeant est limitée à ce que vous apportez au capital social de l’entité.


Les bénéfices de l’entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée (EURL) sont imposés sur le revenu, alors que ceux de la SASU (société par actions simplifiée unipersonnelle) sont par principe soumis à l’impôt sur les sociétés. Il est possible d’inverser, mais pour seulement les 5 premiers exercices. En tant que dirigeant, vous serez travailleur non salarié relevant de la Sécurité sociale des indépendants pour l’EURL, mais assimilé salarié (et donc affilié au régime général de protection sociale) pour la SASU.

La forme juridique que vous allez choisir va influencer votre statut en tant que dirigeant et donc votre protection sociale et votre régime fiscal. Si vous ne savez pas quel statut choisir pour votre activité de relecteur-correcteur, Captain Contrat peut vous aider !

 

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