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Devenir community manager : le guide complet pour réussir en 2026

Pierre-Florian Dumez
Écrit par Pierre-Florian Dumez . Juriste de formation. Diplômé d’un Master II en droit économique
Relu par Sofia El Allaki.
icon L'essentiel de l'article L'essentiel de l'article
  • Vous pouvez devenir community manager sans diplôme, mais il est recommandé de suivre une formation.
  • Un community manager peut être salarié ou freelance.
  • Pour créer son entreprise, il faut faire une étude de marché, choisir un statut juridique puis immatriculer son activité sur le guichet unique de l’INPI.
  • Les tarifs d’un community manager varient entre 250 à 450 € par jour.

Qu'est-ce qu'un community manager ? 

 

Un community manager est un professionnel qui construit et développe la visibilité d’une entreprise ou d’une marque sur les réseaux sociaux

Ce métier s’est développé au début des années 2000, avec l’essor des plateformes comme Facebook, Twitter (X) puis Instagram et TikTok.

 

Quelles sont les missions d'un community manager ?

 

Le community manager est un maillon incontournable dans la stratégie digitale d’une entreprise. Ses missions sont multiples :

  • Animation et gestion de communautés en ligne : il anime les réseaux sociaux, lance des échanges, répond aux commentaires et s’assure que la communauté reste active et bienveillante ;
  • Création de contenu engageant : il produit des contenus adaptés à chaque plateforme (textes, visuels, vidéos) pour attirer l’attention, relayer les messages de la marque et encourager les interactions ;
  • Veille stratégique et gestion de l’e-réputation : il surveille les tendances, observe ce qui se dit sur la marque et détecte rapidement les signaux sensibles pour préserver son image ;
  • Interaction avec la communauté et service client : il répond aux questions, traite les messages privés et apporte des solutions rapides pour maintenir la satisfaction des utilisateurs ;
  • Analyse des performances et reporting : il suit les statistiques de performance, identifie ce qui fonctionne ou non et ajuste ses actions pour améliorer ses résultats.

 

Quelles sont les compétences et qualités pour devenir community manager ?

 

Les compétences techniques (hard skills)

 

  • Maîtrise des différents réseaux sociaux et des plateformes digitales : il comprend le fonctionnement de chaque plateforme et sait adapter ses publications aux usages spécifiques des utilisateurs ;
  • Notions de marketing digital et SEO : il optimise les publications pour toucher plus d’audience et améliorer la visibilité de la marque ;
  • Analyse et suivi des performances : il lit et interprète les statistiques pour savoir ce qui fonctionne et ajuster la stratégie ;
  • Outils de gestion et de planification : il utilise des agrégateurs pour organiser les publications et suivre les interactions ;
  • Création de contenus visuels et multimédias : il produit des textes, images et vidéos avec des outils dédiés, en fonction du public et des objectifs.

 

On vous guide :
Le community manager doit effectuer une veille régulière sur l’évolution de ces outils afin d’en exploiter pleinement les fonctionnalités.

Les qualités personnelles (soft skills)

 

  • Curiosité et créativité : il trouve régulièrement de nouvelles idées et formats pour capter l’attention et engager la communauté ;
  • Excellentes capacités rédactionnelles : il rédige des messages clairs, compréhensibles et engageants ;
  • Sens du contact et diplomatie : il sait écouter, répondre aux questions et gérer les échanges de façon constructive. Il fait preuve de tact en toute circonstance ;
  • Adaptabilité et polyvalence : il s’ajuste rapidement aux changements de plateformes, de contenus ou de stratégie ;
  • Esprit d’analyse et synthèse : il interprète les données et communique les résultats de manière claire aux autres collaborateurs de l’équipe marketing.

 

Quelle formation suivre pour devenir community manager ?

 

Les formations courtes (Bac +2 à Bac +3)

 

Ces formations permettent d’acquérir les bases de la communication digitale et du community management. Elles sont souvent suffisantes pour débuter dans le métier :

  • BTS Communication ;
  • BUT Information‑Communication (option métiers du web ou MMI - Métiers du Multimédia et de l’Internet) ;
  • Licence professionnelle marketing digital ou communication.

 

Les formations longues (Bac +5)

 

Le métier de community manager est concurrentiel. Perfectionner vos compétences et connaissances peut être un plus pour vous démarquer des autres candidats. Vous pouvez suivre :

  • Un master marketing digital ;
  • Un master communication digitale ;
  • Une formation en école de commerce.

 

Les formations certifiantes et continues

 

Vous n’avez pas suivi de cursus universitaire ? Vous souhaitez vous reconvertir ou êtes à la recherche d’une formation courte ? Vous pouvez :

  • Passer une certification professionnelle (RNCP) : certaines formations délivrent un titre reconnu d’État en community management (niveau Bac +3/4). Vous pouvez obtenir un diplôme officiel sans parcours universitaire ;
  • Suivre une formation pratique en ligne ou en centre : ces programmes courts permettent de se familiariser rapidement avec les outils, les techniques et les bonnes pratiques du métier. Vous pouvez généralement y participer en parallèle d’une activité professionnelle.

 

On vous guide :
Certaines de ces formations sont finançables avec le Compte Personnel Formation (CPF).

 

Peut-on devenir community manager sans diplôme ?

 

Oui, car ce métier n’est pas réglementé. Il n’y a donc pas de diplôme obligatoire. Si vous n’avez pas suivi de formation, vous pouvez commencer par des stages ou des missions bénévoles. L’objectif : vous constituer un portfolio et accumuler des expériences sur les réseaux sociaux. Vous pourrez ainsi démontrer vos compétences auprès de futurs clients ou recruteurs.

Comment devenir community manager freelance ?

 

Étape 1 : faire une étude de marché et définir son offre

 

Avant de se lancer, il faut comprendre votre marché et définir clairement votre clientèle cible. C’est indispensable pour proposer des services adaptés et élaborer votre stratégie de démarchage

Concrètement, vous devez :

  • Identifier les besoins des entreprises ou professionnels : gestion de réseaux sociaux, création de contenu, animation de communauté, modération, reporting, etc. ;
  • Étudier la concurrence : quels services sont proposés, à quels tarifs et par quels types de prestataires (freelances, agences, community managers internes) ;
  • Définir votre cible : start-ups, PME, associations, commerces en ligne, indépendants, entreprises locales ;
  • Évaluer la demande et la capacité des clients à investir dans vos services ;
  • Repérer les tendances et attentes des clients : formats de contenu populaires, plateformes privilégiées, fréquence et ton des publications.

 

On vous guide :
Pour collecter ces informations, vous pouvez réaliser des entretiens marchés et regarder ce que font vos concurrents.

Étape 2 : fixer ses tarifs 

 

Pour déterminer vos tarifs, vous devez calculer votre tarif journalier moyen (TJM). Le TJM correspond au montant que vous facturez par jour de travail. Il sert de base pour fixer vos prix à l’heure, au forfait ou au projet.

Concrètement, il faut :

  1. Calculer votre objectif de chiffre d’affaires annuel : additionnez vos dépenses personnelles (loyer, alimentation, transport, assurances) et vos charges professionnelles (rémunération, cotisations sociales, matériel, logiciels, formations, impôts) ;
  2. Définir le nombre de jours facturables par an : un freelance ne travaille pas tous les jours de l’année. Retirez les week-ends, congés, jours de formation et temps consacré au développement de votre activité ;
  3. Diviser vos besoins financiers annuels par le nombre de jours facturables : cela donne une base pour votre TJM.

Vous pouvez ajuster le TJM selon vos compétences, la valeur apportée au client et la difficulté du projet.

 

Étape 3 : choisir son statut juridique

 

La majorité des community managers débutent en micro-entreprise ou en entreprise individuelle (EI) au réel.

  • Micro-entreprise : les formalités de création et de gestion sont simplifiées. Vous bénéficiez de la franchise en base de TVA jusqu’à 37 500 €. Vos charges sociales sont proportionnelles à votre chiffre d’affaires. Pour profiter de ce régime, votre CA annuel doit rester sous 77 700 € HT. Vous ne pouvez pas déduire vos dépenses professionnelles.
  • Entreprise individuelle (EI) : les formalités restent simples. Vous pouvez déduire vos charges réelles et récupérer la TVA, mais cela implique une comptabilité plus complète. Il n’y a pas de plafond de chiffre d’affaires.

 

Dans les deux cas, vous relevez du statut de travailleur non-salarié (TNS).

 

À noter :
La micro-entreprise n’est pas un statut juridique, mais un régime fiscal de l’EI.

Si votre activité évolue ou si vous souhaitez une structure plus solide, vous pouvez créer une EURL ou une SASU. Les démarches de création sont plus lourdes et la comptabilité plus complexe à tenir. Votre responsabilité est limitée à vos apports. Créer une société permet aussi de s’associer. Ce n’est pas possible en micro-entreprise ou en EI.

 

Étape 4 : créer son entreprise 

 

Pour créer une entreprise individuelle (micro-entreprise ou régime réel), vous devez déposer un dossier sur le guichet unique de l’INPI. Il faut remplir un formulaire en ligne et fournir les documents suivants :

  • Un justificatif de domiciliation avec l'adresse clairement identifiable (facture d'eau, d'électricité ou de gaz par exemple) ;
  • En cas de signature d’un contrat d'appui au projet d'entreprise (Cape) : une copie du contrat ;
  • Une déclaration sur l'honneur de non-condamnation et attestation de filiation datées et signées ;
  • Une copie de votre pièce d'identité.

Après validation du dossier, vous recevrez votre SIRET. Votre entreprise sera immatriculée au registre national des entreprises (RNE).

Pour créer une EURL ou une SASU, vous devez :

  • rédiger vos statuts ;
  • déposer le capital social ;
  • publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales ;
  • déposer votre demande d’immatriculation sur le guichet unique.

 

Vous recevrez ensuite votre SIRET et votre extrait Kbis.

 

Étape 5 : trouver ses premiers clients

 

Vous pouvez : 

  • Exploiter votre réseau : parlez de vos services à vos contacts professionnels, amis ou anciens collègues ;
  • Créer un portfolio en ligne : montrez vos réalisations, projets personnels ou missions bénévoles pour démontrer vos compétences ;
  • Proposer vos services sur des plateformes de freelances : de nombreux freelances commencent par là et certaines entreprises cherchent leurs freelances uniquement en passant par ces plateformes ;
  • Démarcher directement auprès des entreprises ou des agences de communication : il faut cibler qui contacter pour ne pas vous éparpiller ni vous décourager ;
  • Participer à des groupes professionnels et des événements : forums, réseaux sociaux spécialisés, webinaires ou meetups.

 

Quel est le salaire d'un community manager ?

 

Le salaire d’un community manager varie selon son statut et son expérience

  • S’il est salarié : un community manager débutant gagne généralement entre 25 000 et 30 000 € brut par an. Un profil confirmé peut toucher entre 30 000 à 40 000 €. Un senior peut atteindre 40 000 à 50 000 € brut ou plus dans les grandes entreprises ;
  • En freelance : les tarifs journaliers tournent souvent autour de 250 à 450 €. Le salaire final dépend du nombre de missions et du statut juridique.

 

Community manager freelance ou salarié : quel statut choisir ?

 

Devenir community manager salarié : avantages et inconvénients

 

Un community manager salarié bénéficie d’un revenu stable et d’avantages sociaux (mutuelle, congés payés, protection sociale complète). 

Il collabore souvent avec d’autres services (marketing, communication, direction) et peut participer à des projets transversaux. Cela enrichit donc son expérience professionnelle au quotidien. 

En revanche, il dispose de moins de liberté dans le choix des missions. Sa progression salariale dépend des politiques RH propres à son employeur.

 

Devenir community manager freelance : avantages et inconvénients

 

Un community manager freelance dispose d’une grande liberté : il choisit ses clients et ses horaires. Il fixe lui-même ses tarifs en fonction de son expertise : s’il est expérimenté, ses revenus peuvent être plus élevés que ceux d’un salarié 

Cependant, être indépendant comporte aussi des contraintes

  • Pas de garantie de salaire ; 
  • Gestion complète de l’administratif ;
  • Pics d'activité ; 
  • Parfois sentiment d’isolement professionnel. 

 

Le freelance doit aussi financer lui-même sa protection sociale et ses congés.

 

Où travailler en tant que community manager ?

 

Le community manager peut exercer dans : 

  • des entreprises de toutes tailles et de tous secteurs : startups, PME, grandes entreprises ou TPE locales ;
  • des agences de communication et de marketing digital : cela lui permet de travailler sur des projets variés et d’acquérir rapidement de l’expérience ;
  • des institutions publiques et des associations : la mission ici consiste souvent à partager des informations pratiques et à créer de l’engagement autour des actions publiques.

 

À noter :
Ce métier se prête parfaitement au télétravail. Vous pouvez donc travailler pour des clients situés partout en France (voire à l’international). 

 

Quelles sont les évolutions de carrière pour un community manager ?

 

Un community manager peut évoluer vers des postes à responsabilités plus stratégiques en fonction de son expérience et de ses compétences :

  • Social media manager : ce professionnel supervise la stratégie globale des réseaux sociaux d’une entreprise, coordonne l’équipe social media et analyse les performances pour optimiser les campagnes ;
  • Content manager : il planifie et gère la création de contenus (articles, vidéos, infographies) en cohérence avec la stratégie marketing de l’entreprise ;
  • Chef de projet digital : il pilote des projets digitaux plus larges, comme la refonte de sites web, le lancement de campagnes publicitaires ou la mise en place d’outils numériques pour l’entreprise ;
  • Responsable communication digitale : il définit la stratégie de communication digitale globale de l’entreprise. Il coordonne toutes les actions marketing et assure la cohérence entre les différents canaux et supports.

 

5 conseils pour réussir en tant que community manager

 

1. Faire de la veille

 

Le monde du digital est en constante évolution. Il faut se tenir au courant des derniers changements et des tendances sur les réseaux sociaux. Vous devez aussi anticiper les sujets qui intéressent votre communauté. 

 

2. Maîtriser l'art de la rédaction et de la communication

 

Pour capter l’attention et créer de l’engagement, le community manager doit adapter le ton et le style de ses contenus à son audience.

Tout passe par l’écrit. Il faut donc aussi avoir d'excellentes compétences rédactionnelles et communicationnelles.

 

3. Comprendre les objectifs stratégiques de l'entreprise

 

Il faut aligner ses actions sur les objectifs marketing de l’entreprise, en cohérence avec son image de marque.

 

4. Adapter son discours à chaque plateforme et à chaque cible

 

Chaque réseau social possède ses codes et ses usages spécifiques. Le community manager doit ajuster ses contenus, formats et messages selon la plateforme et le type d’audience.

 

5. Mesurer l'impact de ses actions et ajuster sa stratégie

 

Votre client ou votre employeur vous demandera des chiffres. Il faut donc savoir analyser les indicateurs de performance (taux d’engagement, portée, clics, conversions). De votre côté, c’est indispensable pour corriger votre stratégie et atteindre plus rapidement les objectifs de l’entreprise.

icon En résumé En résumé
  • Il n’y a pas de diplôme obligatoire pour devenir community manager. En revanche, il est nécessaire de maîtriser les spécificités de chaque réseau social, la création de contenus et l’analyse des performances. Il faut aussi être curieux, réactif et savoir faire preuve de tact.
  • Pour devenir community manager, vous pouvez suivre une formation universitaire, obtenir une certification professionnelle, suivre des formations en ligne. Vous pouvez faire des stages et des missions bénévoles pour acquérir de l’expérience.
  • Avant de se lancer en freelance, il faut étudier le marché, définir ses tarifs, choisir un statut juridique et déclarer son activité sur le guichet unique de l’INPI. 
  • La majorité des community managers débutent en entreprise individuelle, au régime réel ou en micro-entreprise.
  • Avec l’expérience, un community manager peut évoluer vers un poste de social media manager, content manager ou chef de projet digital.

FAQ


  • Le community manager se concentre sur l’animation quotidienne des réseaux sociaux, la création de contenus et les échanges avec la communauté. Le social media manager, lui, définit la stratégie globale des réseaux sociaux et coordonne les équipes.


  • Vous pouvez faire des stages en agence de communication ou dans le service marketing d’une entreprise. Les start-ups recherchent régulièrement des stagiaires.


  • Il faut se constituer un portfolio solide et rester à jour sur les tendances des réseaux sociaux. Pour vous distinguer, vous pouvez vous spécialiser sur certaines plateformes ou secteurs de marché.

Sources :
Juriste de formation, Pierre-Florian est diplômé d’un Master II en droit économique de l'Université d'Aix-Marseille. À la fin de ses études, il crée une start-up spécialisée dans la mise en conformité des entreprises au règlement général sur la protection des données (RGPD). Aujourd'hui, il est responsable contenu.
Relu par Sofia El Allaki. Diplômée en droit
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