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Simulateur de charges en SARL : comment les calculer ?

Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki. Diplômée d'un Master II en Droit des affaires
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  • Vous envisagez de créer une SARL et souhaitez estimer précisément vos charges sociales, fiscales et revenus nets ?
  • Le simulateur de charges SARL vous permet d’obtenir en quelques clics une estimation de vos cotisations sociales, impôts et rémunérations possibles, que vous soyez gérant majoritaire ou minoritaire.
  • Conçu pour les dirigeants de SARL, il vous aide à anticiper vos obligations, à choisir le bon statut social, et à optimiser votre rémunération en fonction du régime fiscal choisi.

 

Simulateur de charges en SARL 2025

 

 

Quelles sont les charges à prévoir en SARL ?

 

La création d’une SARL implique le paiement de différentes charges liées à son fonctionnement. Elles peuvent être obligatoires ou facultatives selon la société.

Si vous prévoyez de créer une SARL, certains coûts sont donc à anticiper :

  • les charges sociales : le montant versé par l’entreprise pour assurer la couverture sociale de ses salariés.
  • les charges fiscales : l’ensemble des impôts dus par la société conformément à la loi. Il s’agit de :
    • l’impôt sur les sociétés ou IS ;
    • l’impôt sur le revenu ou IR.
  • les autres charges : assurance RC pro, mutuelle, prévoyance, logiciels, expert-comptable, etc.
Catégorie de charges Détails Taux
Charges sociales Cotisations sociales sur les rémunérations du gérant et des salariés
  • Gérant majoritaire : environ 45 % (régime TNS)
  • Gérant minoritaire/égalitaire : environ 70 % (assimilé salarié)
  • Salariés : charges patronales de 25 à 42 % selon la rémunération
Charges fiscales Impôt sur les sociétés (IS) ou impôt sur le revenu (IR) selon le régime fiscal choisi
  • IS : 15 % jusqu’à 42 500 € ;
  • puis 25 % au-delà

 

  •  IR : barème progressif selon les revenus du foyer du gérant
TVA (si assujettie) Taxe sur la valeur ajoutée collectée sur les ventes
  • Taux normal : 20 % (ou 10 %, 5,5 %, selon l'activité)
CFE (Cotisation foncière des entreprises) Taxe locale basée sur la valeur locative des biens utilisés
  • Variable selon la commune (de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros)
Autres contributions obligatoires Formation professionnelle, participation à la formation continue, etc.
  • CFP : environ 0,25 % à 0,34 % de la masse salariale ou des revenus du gérant TNS
Charges facultatives Assurance RC pro, mutuelle, prévoyance, logiciels, expert-comptable, etc.
  • À anticiper selon l’activité et les besoins

 

Comment le gérant de SARL se rémunère ?

 

Le gérant d’une SARL

 

Le gérant d’une SARL peut être une personne physique ou une personne morale qui n’est pas obligatoirement associée de la SARL.

Il assure comme fonction la représentation légale de la société, autrement dit :

  • Il engage la responsabilité de la société dans les actes qu’il conclut.
  • Il garantit la gestion de la SARL ainsi que les prises de décision quotidiennes.

 

Pour être gérant de la SARL, il faut respecter des conditions strictes :

  • être une personne physique ;
  • être majeur ou mineur émancipé ;
  • être de nationalité française, ressortissant de l’Union européenne ou être en possession d’un titre de séjour autorisant l’exercice d’une activité commerciale ;
  • ne pas avoir fait l’objet d’une condamnation d’interdiction de gérer.

 

La rémunération du gérant de la SARL

 

Le gérant de la SARL n’est pas lié à la société par un contrat de travail, mais plutôt par un mandat social qui lui donne droit à une rémunération.

Le gérant de la SARL a le droit de se verser plusieurs types de rémunérations :

 

Le dirigeant de la SARL ne peut pas décider de s’attribuer lui-même une rémunération, mais il a le droit de prendre part au vote de cette dernière.

Deux modalités s’offrent à l’entreprise pour fixer la rémunération de son dirigeant :

  • soit en faisant une Assemblée Générale Ordinaire en présence des associés et en établissant un PV d’assemblée indiquant le montant de la rémunération ;
  • soit en fixant directement dans les statuts le montant de la rémunération.

 

À noter :
Dans ce dernier cas, un changement du montant de la rémunération implique forcément une modification des statuts et un paiement des frais supplémentaires.

 

La rémunération du gérant de la SARL peut se faire à travers trois modalités :

  • un traitement fixe ;
  • une rémunération proportionnelle au chiffre d’affaires ou aux bénéfices de l’entreprise ;
  • une rémunération à la fois fixe et proportionnelle.

 

De plus, la rémunération du gérant majoritaire de la SARL n’implique pas l’édition d’une fiche de paie, mais une attestation de rémunération du dirigeant devrait être établie.

Par contre, la rémunération du gérant minoritaire, égalitaire ou non associé exige l’établissement d’un bulletin de paie mentionnant le montant de son salaire net.

 

On vous guide :

Dans certains cas, le gérant de la SARL peut cumuler son mandat social avec un contrat de travail dans la mesure où les fonctions exercées sont différentes.

Il se peut également que le gérant de la SARL ne perçoive pas de rémunération si les statuts le mentionnent.

 

Comment calculer les charges sociales de la SARL ?

 

Le montant de la cotisation sociale varie selon le statut du dirigeant : gérant majoritaire ou minoritaire.

 

Les charges sociales pour le gérant majoritaire

 

Le gérant majoritaire d’une SARL détient plus de 50 % du capital. Il bénéficie de la protection sociale du régime de la Sécurité sociale des indépendants.

Il a le statut de TNS (travailleur non salarié). Durant les deux premières années d’activité, les cotisations sociales sont calculées de manière forfaitaire même si le dirigeant ne perçoit pas une rémunération. À l'issue des deux ans, les cotisations sociales du gérant majoritaire sont réévaluées et modifiées en fonction de sa rémunération.

Même si le gérant majoritaire ne perçoit pas de rémunération, il devra tout de même payer des cotisations minimales en SARL. Plus précisément, la protection sociale octroyée demeure proportionnelle aux cotisations sociales payées.

Comme le gérant associé majoritaire de la SARL ne verse pas de cotisation sociale relative aux accidents de travail ou encore à l’allocation chômage, il ne bénéficiera pas des couvertures sociales y afférentes.

 

Les charges sociales du gérant minoritaire ou égalitaire

 

Le gérant égalitaire ne peut percevoir une rémunération qu’à titre de son mandat social et il est rattaché au régime assimilé salarié. Il bénéficie donc d’une meilleure couverture sociale comme les salariés. Par contre, il ne bénéficie d’aucune assurance-chômage.

Les gérants minoritaires, c'est-à-dire ceux qui détiennent moins de 50 % du capital social de la SARL sont soumis au régime général de la Sécurité sociale. Le gérant minoritaire ou égalitaire d’une SARL qui choisit de ne pas percevoir de rémunération ne paie aucune cotisation sociale. En revanche, le gérant rémunéré a le statut d’assimilé-salarié et son salaire est assujetti aux charges sociales.

 

Quel est le régime fiscal de la SARL ?

 

Par défaut, la SARL est soumise à l’impôt sur les sociétés (IS), mais elle peut opter pour l’impôt sur le revenu (IR) sous certaines conditions lors de la création de l’entreprise.

 

L’impôt sur les sociétés (IS)

 

L’IS se calcule à partir des bénéfices imposables de la société ce qui signifie que l’imposition se fait au nom de la société. Si aucun dividende n’est attribué aux associés, ces derniers ne paient pas d’impôt. Par contre, en cas de distribution de bénéfice sous forme de dividendes, les associés sont soumis à la flat tax. Il s’agit d’un prélèvement à taux unique forfaitaire de 30 % prélevé directement sur le montant des dividendes perçus par les associés.

Le taux d’imposition sont les suivants :

 

Par ailleurs, vous pouvez bénéficier d’une réduction du taux réduit si votre SARL remplit certaines conditions à savoir :

  • un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions d’euros ;
  • un capital social entièrement libéré ;
  • au moins 75 % du capital sont détenus par une personne physique.

 

L’impôt sur le revenu (IR)

 

Les associés d’une SARL peuvent opter pour l’impôt sur le revenu (IR). Cette option est irrévocable. Dans ce cas, l’imposition se fera au nom des associés et non pas au nom de la société. Les associés seront donc imposés sur les bénéfices de la SARL, et ce, proportionnellement à leur quote-part dans le capital social de la société.

La déclaration pour l’option de l’IR doit intervenir au cours des trois premiers mois de l’exercice pour lequel elle prend effet auprès du service des impôts et elle est valable pour une durée maximum de 5 ans.

Après 5 ans, la SARL sera automatiquement imposée à l’IS.

Pour pouvoir bénéficier de l’option IR, la SARL doit remplir les conditions suivantes :

  • Tous les associés doivent être d’accord.
  • La SARL a comme principale activité une activité agricole, commerciale, industrielle, libérale ou artisanale à l’exclusion de la gestion de son patrimoine propre mobilier ou immobilier.
  • La SARL doit avoir moins de 5 ans d’existence à la date de l’option.
  • Elle emploie moins de 50 salariés.
  • Son chiffre d’affaires annuel ou le total de son bilan est inférieur à 10 millions d’euros.
  • Les droits de vote doivent être détenus à hauteur de 50 % par les personnes physiques et 34 % par les personnes ayant la qualité de dirigeant.

Découvrez ci-dessous les taux du barème progressif, applicables par tranches de revenus :

Comment choisir entre IS et IR ?

 

Pour vous aider à faire le choix entre IS et IR, testez notre simulateur :

Les avantages de l’IR

 

Si la SARL est déficitaire alors l’option pour l’IR est très avantageuse, car les pertes peuvent être imputées aux autres revenus du foyer fiscal. Cela permet de réduire significativement les impôts sur le revenu des associés. Pour l’option IS, en cas de déficit, les pertes passeront sur les prochains exercices comptables.

Au-delà de cet avantage, l’option de l’IR permet également déviter la double imposition, à savoir le paiement de l’IS et le flat tax en cas de perception de dividendes par les associés. Néanmoins, cette option peut ne pas être avantageuse que dans la mesure où le taux de l’IR des associés est supérieur au taux de l’IS. C’est le cas en cas de bénéfice élevé.

L’IR s’avère une option intéressante pour les entreprises en phase de création dont les pertes sont beaucoup plus importantes au cours de la première année d’exercice.

 

Les avantages de l’IS

 

 Avec l’option IS, les bénéfices qui ne sont pas distribués sous forme de dividendes ou rémunération ne sont pas soumis aux cotisations sociales des travailleurs non-salariés. D’ailleurs, pour la SARL qui réalise d’importants bénéfices, l’IS est beaucoup plus avantageux.

 

Historique des modifications :
  • Mise à jour du 1er juillet 2025 : vérification des informations juridiques et fiscales.
  • Mise à jour du 19 janvier 2024 : vérification des informations juridiques.
Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki

Diplômée d'un Master II en Droit des affaires de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Sofia a travaillé en cabinet d'avocats et en Maison d'édition juridique. Après avoir développé sa plume et ses compétences en édito, elle rejoint une agence de production de contenus parisienne en tant que Content manager senior, puis Account manager director. Aujourd'hui, elle est responsable contenu.

Relu par Pierre-Florian Dumez. Diplômé en droit
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