Ravis de vous revoir ! Votre démarche a été enregistrée  🚀 Reprendre ma démarche
Reprendre ma démarche
🎁 Nous vous offrons la création de votre entreprise, lancez-vous gratuitement* En profiter
01 83 81 67 25
  1. Ressources
  2. Créer son entreprise
  3. Les formalités
  4. Créer une société de conseil : avantages et inconvénients

Créer une société de conseil : avantages et inconvénients

Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki. Diplômée d'un Master II en Droit des affaires
icon L'essentiel de l'article L'essentiel de l'article
  • Une société de conseil est une société dont l'activité consiste à fournir des prestations dites "intellectuelles" pour aider à la création ou au développement d’autres entreprises.
  • La nature de ces prestations intellectuelles peut être variée : il peut s'agir de conseil en marketing RH, transformation numérique, etc.
  • La création d’une activité de conseil est une voie très intéressante pour les personnes qui souhaitent devenir indépendantes.
  • L'idéal est de posséder une expertise recherchée pouvant être utile à d'autres professionnels.
  • L’activité de conseil peut être réalisée sous n’importe quelle forme juridique : entreprise individuelle, micro-entreprise, SARL, SAS, EURL, SASU, etc.
  • Il y a 5 étapes à réaliser pour créer une société de conseil : rédaction des statuts, dépôt du capital social, publication d'un avis dans un JAL, dépôt d'un dossier sur le guichet unique et immatriculation de la société.
  • Pour une entreprise individuelle de conseil ou une micro-entreprise, une déclaration d'activité suffit.

 

 

Qu'est-ce qu'une société de conseil ?

 

Une société de conseil fournit des prestations intellectuelles pour accompagner des entreprises ou des particuliers : marketing, RH, stratégie, transformation numérique, etc.

On distingue :

  • Le conseil aux personnes (ex. coaching individuel) ;
  • Le conseil aux entreprises, plus technique et sectorisé (ex. management, stratégie RSE).

Le code APE d'une société de conseil dépend de activité :

  • 8560Z pour le conseil en formation, devenu « activités de soutien à l’enseignement » ;
  • 7490B pour les « activités spécialisées, scientifiques et techniques diverses » ;
  • 7022Z pour le « conseil pour les affaires et autres conseils de gestion » qui est le sous-domaine le plus généraliste qui existe ainsi que le plus utilisé.

 

Quel statut juridique choisir pour une société de conseil ?

 

Le choix du statut juridique pour exercer une activité de conseil est très flexible.

Cette activité peut être exercée sous presque toutes les formes juridiques : entreprise individuelle, société unipersonnelle, ou société à plusieurs associés.

Le choix dépend essentiellement de plusieurs facteurs :

  • vos moyens financiers ;
  • la nature de votre activité ;
  • vos objectifs de développement ;
  • et votre volonté — ou non — de vous associer.

 

 

 

La micro-entreprise

 

La micro-entreprise n’est pas une forme juridique distincte, mais un régime simplifié applicable à l’entreprise individuelle (EI). Donc, quand vous choisissez la micro-entreprise, vous êtes  juridiquement une entreprise individuelle, mais avec un régime fiscal, social et comptable ultra- allégé.

Le statut d’auto-entrepreneur permet de faire du conseil sans avoir à constituer une société commerciale. Le régime de la micro-entreprise présente de nombreux avantages fiscaux, à condition de respecter les seuils de revenus.

 

 

L’auto-entrepreneuriat est un bon moyen pour démarrer une activité de conseil, notamment quand on est seul ou qu’on veut tester son marché et la demande. L'auto-entrepreneuriat permet également d'exercer cette activité à temps partiel ou en cumulant avec un contrat de travail.

À noter :

Il est aussi possible de lancer une activité de conseil via le mécanisme du portage salarial. Ce système permettant de combiner la flexibilité de l'activité indépendante avec la sécurité qu'offre le statut de salarié. 

 

Si votre activité risque de dépasser les seuils, vous pouvez envisager une entreprise individuelle classique. Tout comme la micro-entreprise, elle est simple à créer : la déclaration d'activité suffit. Cependant, vous ne bénéficierez pas des mêmes avantages fiscaux et sociaux qu'en micro-entreprise. L'avantage de l'entreprise individuelle est la facturation de la TVA et la déductibilité des charges.

 

Les sociétés commerciales

 

Les sociétés commerciales sont parfaitement adaptées pour l'exercice d'une activité de conseil. Pour choisir la forme sociale de la société, il faut d'abord déterminer si vous souhaitez entreprendre seul ou vous associer.

 

Les sociétés unipersonnelles (SASU ou EURL)

 

Pour lancer votre activité de conseil sans vous associer, créer une SASU ou créer une EURL sont deux options envisageables. La SASU est la version unipersonnelle de la SAS et l'EURL est la déclinaison à un associé unique de la SARL.

La SASU et l'EURL sont des sociétés commerciales qui peuvent être constituées avec seulement un euro de capital social et qui offrent à l'associé unique une responsabilité limitée aux apports.

Cependant, si ces deux formes sociales ont de nombreux points communs, il existe des différences de taille :

  • Ainsi, la SASU est soumise par défaut à l'impôt sur les sociétés (IS) alors que l'EURL est soumise à l'impôt sur le revenu. Le choix de régime fiscal est lié à votre situation personnelle.

  • Par ailleurs, le président de la SASU bénéficie du statut d'assimilé salarié quand le gérant de l'EURL est un travailleur non salarié (TNS). Le premier statut est plus protecteur, mais plus coûteux en termes de cotisations sociales. À l'inverse, le statut de TNS permet de payer un taux de cotisations beaucoup plus intéressant : 45 % en EURL, contre 82 % en SASU.

 

SASU ou EURL

 

Les sociétés pluripersonnelles (SAS et SARL)

 

Si vous souhaitez vous lancer à plusieurs, il vous faudra vous tourner vers des formes juridiques pluripersonnelles telles que la SARL ou la SAS.

 

Voici un tableau récapitulatif des différences et points communs entre les formes juridiques possibles pour :

  Capital social minimum Régime fiscal et social Obligations comptables
Créer seul
Micro-entreprise Pas de capital social minimum Régime fiscal et social simplifié (versement fiscal libératoire et franchise de TVA) Tenue d'un livre de recettes et de dépenses et d'un registre des achats obligatoires
SASU 1 euro Impôt sur les sociétés (IS) ou impôt sur le revenu (BIC ou BNC) Obligation de nommer un commissaire aux comptes si certains seuils sont dépassés
EURL 1 euro Impôt sur les sociétés (IS) ou impôt sur le revenu (BIC ou BNC) Tenue d'une comptabilité complète obligatoire (compte de résultat, bilan, etc.)
Créer à plusieurs
SARL 1 euro Impôt sur les sociétés (IS) ou impôt sur le revenu (BIC ou BNC) Tenue d'une comptabilité complète obligatoire (compte de résultat, bilan, etc.)
SAS 1 euro Impôt sur les sociétés (IS) Tenue d'une comptabilité complète obligatoire (compte de résultat, bilan, etc.)

 

Simulateur Forme Juridique

Réalisation : 2 minutes
simulateur_forme_juridique

 

Comment créer une société de conseil ? 

 

Pour créer une société de conseil, il y a 6 étapes à respecter. Ces étapes sont les mêmes que la société soit unipersonnelle ou pluripersonnelle. 

 

Étape 1 : rédaction des statuts

 

Les statuts constituent l'acte fondateur de la société commerciale et permettent d'organiser le fonctionnement de la société. En fonction de la forme juridique choisie (SAS, SARL, etc) les associés bénéficient ou non d'une certaine liberté pour rédiger les statuts de la société. 

 

Étape 2 : dépôt du capital social

 

Le capital social de la société doit être déposé dans une banque ou chez un notaire. Cette étape est obligatoire, le dossier d'immatriculation ne pouvant être validé que s'il contient une attestation de dépôt des fonds. Une fois la société immatriculée, les fonds composant le capital social sont transférés sur le compte bancaire de la société.

 

Étape 3 : publication d'un avis dans un journal d'annonces légales

 

Les associés ont l'obligation d'informer les tiers de l'immatriculation de la société commerciale. Pour ce faire, il faut publier un avis de constitution dans un journal d'annonces légales.

Cette formalité est payante (il faut compter environ 200 euros).

 

Étape 4 : dépôt d'un dossier sur le guichet unique

 

Pour immatriculer une société, il est nécessaire de déposer un dossier sur le guichet unique des formalités des entreprises. Les documents indispensables peuvent varier en fonction de la forme sociale. Dans tous les cas, il faut présenter les pièces suivantes :

  • un exemplaire des statuts signés ; 
  • l'attestation de dépôt de fonds ; 
  • l'attestation de parution d'un avis dans un journal d'annonces légales ; 
  • un justificatif de domiciliation de la société. 

 

Étape 5 : immatriculation de la société

 

Si le dossier d'immatriculation est complet, le greffe du tribunal de commerce procède à l'immatriculation de la société commerciale. C'est à ce moment-là que les associés reçoivent le premier extrait Kbis de la société.

 

societe de conseil

 

Bon à savoir :
La création d'une entreprise individuelle (micro-entreprise) ne nécessite pas de respecter les étapes ci-dessus. Il suffit de remplir un formulaire de déclaration d’activité sur le site internet du guichet unique. 

 

FAQ


  • Sauf exceptions (professions médicales, avocats, propriété industrielle, etc), tout le monde peut créer une société de conseil. En effet, cette activité ne nécessite pas de justifier d'un diplôme ou d'une expérience particulière. 

  • Il n'y a pas de forme sociale spécifique pour les sociétés de conseil. Il est donc possible de choisir une SAS/SASU ou SARL/EURL. Par ailleurs, il est tout à fait possible de créer une micro-entreprise pour exercer cette activité.
Historique des modifications :
  • Mise à jour du 17 juin 2025 : vérification des informations juridiques et comptables.
  • Mise à jour du 29 avril 2024 : vérification des informations juridiques et comptables.

 

Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki

Diplômée d'un Master II en Droit des affaires de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Sofia a travaillé en cabinet d'avocats et en Maison d'édition juridique. Après avoir développé sa plume et ses compétences en édito, elle rejoint une agence de production de contenus parisienne en tant que Content manager senior, puis Account manager director. Aujourd'hui, elle est responsable contenu.

Relu par Pierre-Florian Dumez. Diplômé en droit
Cet article vous a-t-il été utile ?

Une question ? Laissez votre commentaire

Vos coordonnées sont obligatoires afin que l’on puisse vous répondre

Les commentaires (1)

Masquer les commentaires
14 juin 2025 à 20h34
B
B
Becherie Pierre

Bonjour, faut-il un diplôme pour ouvrir une entreprise en conseil des PME ? Cordialement,

16 juin 2025 à 09h16
Pierre-Florian Dumez
Pierre-Florian Dumez Pierre-Florian Dumez - Juriste de formation. Diplômé d’un Master II en droit économique

Bonjour, merci pour votre commentaire ! Non, l’activité de conseil aux PME n’est pas une activité réglementée en tant que telle. Il n’est donc pas néc [...]

Voir plus
Prêt à lancer votre activité ?
Ouvrir une société de conseil

Ces articles pourraient également vous intéresser