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Devenir auto-entrepreneur : guide complet (2025)

Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki . Diplômée d'un Master II en Droit des affaires
icon L'essentiel de l'article L'essentiel de l'article
  • Pour créer une auto-entreprise, il faut faire une déclaration d’activité sur le guichet unique et transmettre plusieurs pièces justificatives.
  • Les démarches d’immatriculation sont gratuites, sauf pour les agents commerciaux.
  • Une fois en activité, vous devez déclarer votre chiffre d’affaires à l’Urssaf, payer vos cotisations sociales, tenir un livre de recettes et respecter vos obligations de facturation.
  • Ce régime est soumis à des plafonds annuels de CA.

Qu'est-ce qu'un auto-entrepreneur ?

 

Définition et caractéristiques du statut

 

L’auto-entreprise n’est pas un statut juridique, mais un régime fiscal et social. En réalité, l’auto-entrepreneur est un entrepreneur individuel ayant opté pour le régime fiscal et social de l’auto-entreprise.

Ce régime se caractérise par sa comptabilité simplifiée et sa fiscalité allégée.

 

On vous guide :
Lorsqu’il crée son activité, l’entrepreneur individuel a le choix entre deux régimes fiscaux : le régime réel (normal ou simplifié) ou le régime de l’auto-entreprise.

 

Auto-entrepreneur vs micro-entreprise : quelles différences ?

 

Avant 2016, l’auto-entreprise et la micro-entreprise désignaient deux formes d’entreprises différentes. La loi Pinel de 2016 a fusionné les deux régimes. 

Aujourd’hui, auto-entrepreneur et micro-entrepreneur désignent la même chose. Le terme officiel est celui de « micro-entreprise », mais celui d’« auto-entreprise » est encore couramment utilisé.

 

Quels sont les avantages et inconvénients du statut d'auto-entrepreneur ?

 

Quels sont les avantages ?

 

  • Des démarches de création simplifiées : vous exercez en votre nom propre. Vous n’avez pas besoin de créer de personne morale comme en société (pas de statuts, pas de capital social). Il suffit de remplir un dossier en ligne sur le guichet unique de l’Inpi.
  • Peu d’obligations comptables : pas de bilan comptable, ni de comptes annuels à déposer. Vous devez simplement tenir à jour un livre de recettes (et un registre des dépenses selon votre activité).
  • Le régime micro-fiscal : l’administration fiscale applique un abattement forfaitaire sur votre chiffre d’affaires pour calculer votre revenu imposable. Vous n’avez pas besoin de justifier de vos frais professionnels. 
  • Le régime micro-social : les cotisations sociales sont proportionnelles au chiffre d’affaires (entre 12,3 % et 24,6 %). S’il ne fait pas de CA, le micro-entrepreneur ne paie donc pas de cotisations. Ce fonctionnement lui permet d’anticiper facilement ses charges sociales.
  • La franchise en base de TVA : sous certains seuils de CA, le micro-entrepreneur ne facture pas la TVA à ses clients. C’est un avantage concurrentiel, surtout si ses clients sont des particuliers. Cela lui évite aussi les lourdeurs administratives liées aux déclarations de TVA.

 

On vous guide :
Selon son revenu fiscal de référence de l’année N-2, le micro-entrepreneur peut opter pour le versement libératoire (ou prélèvement forfaitaire libératoire). Cela lui permet de payer son impôt sur le revenu en même temps que ses cotisations sociales. L’Urssaf prélève un pourcentage directement sur son chiffre d’affaires (entre 1 % et 2,2 % selon son activité). Cette option est intéressante s’il se situe dans une tranche d’imposition élevée.

 

Quels sont les inconvénients ?

 

  • Le régime de l’auto-entreprise est soumis à des plafonds de chiffre d’affaires (188 700 € ou 77 700 € selon l’activité) : si vous dépassez ces plafonds deux années consécutives, vous devez passer au régime réel ;
  • Vous ne pouvez pas déduire vos frais professionnels : ce régime n’est donc pas intéressant si le montant de vos frais est supérieur au montant de l’abattement forfaitaire appliqué par les impôts ;
  • Vous payez vos cotisations sociales sur l’intégralité de votre chiffre d’affaires (recettes encaissées) et non sur vos bénéfices ;
  • La franchise en base de TVA ne vous permet pas de récupérer la TVA sur vos achats professionnels ;
  • Vous avez le statut social de travailleur non salarié (TNS), moins avantageux que celui des salariés : un CA trop faible peut réduire vos droits à la retraite et aux indemnités journalières.



À noter :
Depuis le 15 mai 2022, les patrimoines professionnel et personnel de l’entrepreneur individuel sont automatiquement séparés. Seul le patrimoine professionnel peut être engagé pour le paiement des dettes professionnelles (sauf en cas de fraude ou de manquements graves).

 

Quelles sont les conditions pour devenir auto-entrepreneur ?

 

Qui peut devenir auto-entrepreneur ?

 

Pour devenir auto-entrepreneur, il faut réunir plusieurs conditions :

  • Être majeur (ou mineur émancipé par décision d’un juge des tutelles) ;
  • Avoir une adresse postale en France ;
  • Être de nationalité française ou ressortissant européen (ressortissant étranger hors Union européenne sous conditions) ;
  • Ne pas être sous tutelle, ni sous curatelle ;
  • Ne pas être condamné à une interdiction de gérer ou d’exercer.

 

À noter :
Vous pouvez devenir auto-entrepreneur tout en étant étudiant, retraité, salarié (sous conditions), dirigeant assimilé salarié ou fonctionnaire (sous conditions).

 

Quelles sont les activités autorisées et interdites ?

 

La plupart des activités peuvent être exercées en auto-entreprise : commerciale, artisanale ou libérale.

Toutefois, certaines activités sont interdites

  • Les activités rattachées au régime social de la MSA (la Sécurité Sociale Agricole) ;
  • Les professions libérales réglementées ne relevant pas de la caisse de retraite de la Cipav ;
  • Les activités relevant de la TVA immobilière ;
  • Les activités artistiques qui relèvent de la Sécurité sociale des artistes auteurs ;
  • Les activités de dirigeant majoritaire d’une entreprise (gérant majoritaire ou en collège de gérance) ;
  • Les activités rattachées au régime spécial des marins (ENIM).

 

Il n’est pas possible de créer deux micro-entreprises.

 

Quelles démarches pour créer son auto-entreprise en 2025 ?

 

Étape 1 : choisir le nom de son auto-entreprise

 

C’est ce qu’on appelle sa dénomination sociale. Puisque vous exercez en votre nom propre, le nom de votre auto-entreprise est composé nécessairement de votre prénom + votre nom de famille précédés ou suivis de la mention « entrepreneur individuel » ou « EI ».

En plus, vous pouvez choisir un nom commercial. Ce n’est pas obligatoire, mais cela peut être utile pour vous différencier de la concurrence et renforcer votre identité auprès de vos prospects.

 

Étape 2 : choisir sa domiciliation d’entreprise

 

Ensuite, il faut choisir où vous allez domicilier votre entreprise

  • à votre adresse personnelle ;
  • dans un local professionnel ou commercial ;
  • dans un espace de coworking ;
  • par le biais d’une société de domiciliation.

 

Cette information vous sera demandée lors de votre déclaration d’activité. Cette adresse doit aussi figurer sur l’ensemble de vos documents commerciaux (devis, factures, contrats).

 

Étape 3 : faire une déclaration d'activité en ligne sur le guichet unique

 

Cette déclaration d’activité se fait uniquement en ligne. Il faut se connecter au guichet unique des formalités d’entreprise, géré par l’Inpi.

Cette déclaration est indispensable pour procéder à votre immatriculation au Registre national des entreprises (RNE)

Vous devrez renseigner des informations : 

  • vous concernant  : identité, adresse, numéro de Sécurité sociale ;
  • sur votre auto-entreprise : siège social, dénomination sociale, activité, régime fiscal.

 

Vous devrez aussi transmettre plusieurs pièces justificatives

  • une pièce d’identité à jour ;
  • un justificatif de domicile ;
  • votre numéro de Sécurité sociale.

 

D’autres pièces peuvent vous être demandées selon votre activité ou votre profil (autorisation d’exercer pour les professions réglementées, attestation de délivrance de l’information donnée à son conjoint sur les biens communs, etc.).

 

On vous guide :
L’immatriculation au RNE concerne tous les auto-entrepreneurs. Les commerçants doivent en plus s’immatriculer au Registre du Commerce et des Sociétés (RCS) et les agents commerciaux au Registre Spécial des Agents Commerciaux (RSAC). Ces immatriculations sont automatiques, une fois votre dossier traité et validé.

 

Étape 4 : immatriculer son activité et obtenir son numéro SIRET

 

Sous 1 à 4 semaines, vous recevrez un justificatif d'immatriculation. Ce document comprend plusieurs éléments d’identification : 

  • votre SIREN ;
  • votre SIRET ;
  • votre code APE.

 

Étape 5 : ouvrir un compte bancaire dédié

 

L’ouverture d’un compte bancaire dédié est obligatoire uniquement si votre chiffre d’affaires annuel dépasse 10 000 € durant deux années consécutives.

Vous n’avez donc pas l’obligation d’ouvrir un compte dédié dès la création de votre auto-entreprise. Néanmoins, cela reste recommandé pour bien distinguer vos mouvements bancaires professionnels et personnels.

Notez qu’il peut s’agir d’un simple compte courant. La loi ne vous oblige pas à ouvrir un compte professionnel.

 

Étape 6 : souscrire une assurance professionnelle 

 

Selon votre activité, vous avez peut-être l’obligation de souscrire une assurance professionnelle

  • une responsabilité civile professionnelle ou RC Pro ;
  • une garantie décennale ;
  • une assurance véhicule professionnel ;
  • une assurance pour votre local.

 

Étape 7 : adhérer à un dispositif de médiation

 

Si vos clients sont des particuliers, vous devez adhérer à un dispositif de médiation de la consommation. 

Il faut choisir un médiateur référencé par la Commission d'Évaluation et de Contrôle de la Médiation de la Consommation (CECMC).

L’adhésion coûte entre 50 € et 150 € pour 3 ans.

 

Quelles sont les obligations de l'auto-entrepreneur ?

 

Déclaration de chiffre d'affaires et paiement des cotisations sociales

 

Vous devez déclarer votre chiffre d’affaires à l’Urssaf pour le paiement de vos cotisations sociales. Vous avez le choix entre une déclaration mensuelle ou une déclaration trimestrielle.

Cette déclaration est obligatoire même si votre chiffre d’affaires est égal à zéro.

Une fois votre CA renseigné, l’Urssaf calcule automatiquement le montant de vos cotisations. Il vous suffit ensuite de les payer en ligne.

 

Respect des plafonds de chiffre d'affaires

 

Pour continuer à bénéficier du statut de l’auto-entreprise, vous devez respecter des plafonds annuels de chiffre d’affaires :


 

Si vous dépassez ces plafonds deux années consécutives, vous devez passer au régime réel (en entreprise individuelle ou en société) à compter du 1er janvier de l’année suivante.

 

Déclaration de revenus aux impôts

 

Vous devez déclarer votre chiffre d’affaires une fois par an aux impôts (entre avril et juin). Cette obligation vous concerne même si vous avez opté pour le versement libératoire.

Il faut déclarer la totalité de votre CA, sans déduire vos frais professionnels. L’administration fiscale appliquera elle-même un abattement forfaitaire.

 

Tenue d'une comptabilité 

 

Même allégée, la comptabilité d’un micro-entrepreneur reste obligatoire. Celui-ci doit tenir :

  • un livre de recettes : obligatoire pour tous les auto-entrepreneurs. Vous devez y lister l’ensemble de vos encaissements par ordre chronologique. L’Urssaf peut vous le demander en cas de contrôle ;
  • un registre des dépenses : obligatoire pour les activités de vente de marchandises et de fourniture d’hébergement. Il sert à lister l'ensemble des achats professionnels.

 

Facturation et conservation des documents comptables

 

Vos factures doivent comporter un ensemble de mentions obligatoires (numéro, date, Siret, etc.). Attention, vous risquez 15 € d'amende par mention manquante.

Vous devez conserver vos documents comptables (factures, devis) pendant 10 ans à compter de leur date d’émission.

 

Quel est le régime fiscal et social de l'auto-entrepreneur ?

 

Le régime micro-fiscal 

 

En auto-entreprise, vous ne pouvez pas déduire vos frais lors de votre déclaration de revenus. En revanche, l’administration fiscale applique un abattement forfaitaire sur votre CA au titre de vos charges. C’est ce qu’on appelle le régime micro-fiscal


 

L'abattement ne peut pas être inférieur à 305 €.

 

Le régime social 

 

Le régime micro-social désigne un système simplifié pour le calcul et le paiement de vos cotisations sociales. Concrètement, vos charges sociales sont calculées en pourcentage de votre CA encaissé.

Les taux appliqués varient selon votre activité :




Vous payez uniquement si vous avez encaissé du chiffre d’affaires.

 

Point de vigilance :
À partir du 1er janvier 2026, les cotisations sociales passeront à 26,1 % pour les professions libérales affiliées à la SSI.

 

Quels sont les coûts liés à la création et à la gestion de l'auto-entreprise ?

 

Les coûts initiaux

 

Si vous êtes artisan, commerçant ou professionnel libéral, les démarches d’immatriculation sont gratuites.

Si vous êtes agent commercial, il faut payer environ 25 € pour l’immatriculation au Registre spécial des agents commerciaux (RSAC).

Certaines activités nécessitent aussi de souscrire une assurance professionnelle : 

  • responsabilité civile professionnelle (professions réglementées essentiellement) : entre 100 € et 300 € par an ;
  • garantie décennale (métiers du bâtiment) : entre 700 € et 2 000 € par an.

 

Les coûts récurrents

 

Durant la vie de votre auto-entreprise, vous devrez aussi payer : 

  • des cotisations sociales : entre 12,3 % et 24,6 % de votre CA ;
  • la contribution à la formation professionnelle (CFP) : entre 0,1 % et 0,3 % ;
  • les taxes pour frais de chambres consulaires (uniquement pour les artisans et les commerçants) : entre 0,007 % et 0,48 % de votre CA ; 
  • la cotisation foncière des entreprises (CFE) : montant variable selon votre commune et la surface de votre local ;
  • le versement libératoire, si vous avez choisi cette option : entre 1 % et 2,2 % du CA.

 

À ces dépenses obligatoires, s’ajoutent vos charges professionnelles. Celles-ci varient selon votre activité et votre projet (frais de communication, achat de marchandises, etc.).

 

Quelles sont les aides financières pour les auto-entrepreneurs ?

 

L’Aide à la création ou à la reprise d'entreprise (Acre)

 

L’Acre vous permet de bénéficier d’une exonération de 50 % sur vos cotisations sociales durant les 4 premiers trimestres civils de votre activité.

Cette aide est soumise à conditions.

Pour en bénéficier, il faut adresser une demande à l’Urssaf en y joignant le document qui justifie que vous avez le droit à l’Acre.

 

Autres aides et dispositifs de soutien à l'entrepreneuriat

 

  • Les ARE (Allocations de Retour à l’Emploi) : vous conservez vos indemnités chômage chaque mois, en parallèle de votre activité. Le montant est ajusté en fonction de votre CA ;
  • L’ARCE (Aide à la Reprise ou à la Création d’Entreprise) : vous recevez 60 % de vos droits restants au chômage, en deux fois (la moitié au démarrage, l’autre moitié six mois plus tard si l’activité est toujours en cours). Vous ne percevez alors plus vos ARE ;
  • Les fonds et dispositifs régionaux ou départementaux : subventions, prêts d’honneur ou accompagnements selon la région ;
  • Les prêts d’honneur (ex. Initiative France, Réseau Entreprendre) : prêts à taux zéro pour renforcer vos fonds propres ;
  • Le micro-crédit professionnel : financement allant jusqu’à 17 000 € pour les créateurs n’ayant pas accès au crédit bancaire classique.

 

icon En résumé En résumé
  • L’auto-entreprise est un régime fiscal particulier de l’entreprise individuelle
  • Les démarches de création et de gestion sont simplifiées. En contrepartie, ce statut est soumis à des plafonds annuels de CA. Vous ne pouvez pas déduire vos frais professionnels.
  • Pour devenir auto-entrepreneur, il faut faire une déclaration d’activité sur le guichet unique. Il est recommandé d’ouvrir un compte bancaire dédié dès le début. Il faut aussi vous renseigner sur vos obligations d’assurance.
  • Une fois en activité, vous devez déclarer votre CA à l’Urssaf et aux impôts. Il faut aussi respecter vos obligations comptables (livre de recettes, facturation).
  • Vous pouvez bénéficier d’aides pour lancer et développer votre activité (sous conditions).

FAQ


  • Oui, mais vous devez vérifier que votre contrat de travail ne contient pas de clause d’exclusivité. Votre activité de micro-entrepreneur ne doit pas concurrencer celle de votre employeur. Vous avez une obligation de loyauté.


  • En 2025, le plafond annuel de CA est fixé à 188 700 € pour les livraisons de biens, les ventes à emporter ou à consommer sur place ou les prestations d'hébergement (hors locations meublées). Il est de 77 700 € pour les autres prestations de services et les activités libérales.


  • Il faut faire une déclaration de cessation d’activité sur le guichet unique. Vous devez aussi régulariser vos cotisations sociales auprès de l’Urssaf, déclarer votre CA aux impôts et régler la CFE au prorata de votre période d’activité.


  • Ça dépend. Certaines activités dites réglementées sont soumises à une condition de diplôme ou d’expérience professionnelle. C’est le cas par exemple des coiffeurs, architectes ou professionnels du bâtiment.


  • L’immatriculation est gratuite pour tous. Seuls les agents commerciaux doivent payer environ 25 € pour leur immatriculation au RSAC.

Sources :
Historique des modifications :

Mise à jour du 3 septembre 2025 : vérification des informations juridiques et comptables.

Sofia El Allaki
Écrit par Sofia El Allaki

Diplômée d'un Master II en Droit des affaires de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Sofia a travaillé en cabinet d'avocats et en Maison d'édition juridique. Après avoir développé sa plume et ses compétences en édito, elle rejoint une agence de production de contenus parisienne en tant que Content manager senior, puis Account manager director. Aujourd'hui, elle est responsable contenu.

Relu par Pierre-Florian Dumez. Diplômé en droit
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